Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE).


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#1

2013-11-24 15:34

Il est inadmissible que, du jour au lendemain, sans concertation et sans considération, on nous fasse sauter 15 à 20% de notre salaire. Quelle faute l'ensemble de ce corps enseignant a-t-elle commise pour subir une telle pénalité ? À quel moment avons-nous été avertis de cette éventualité ?

Autant je comprends la refiscalisation des heures supplémentaires, car nous n'étions pas la cible de cette mesure d'aide. Autant cette nouvelle décision unilatérale ne repose sur aucune base concrète et justifiée.

En 2014, je vais payer plusieurs milliers d'euros par an de plus à cause de la refiscalisation des heures supplémentaires, et en plus mon salaire serait réduit de 15-20% ? Qu'est-ce que le ministère s'imagine ?

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2013-11-24 15:41



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#3

2013-11-24 15:47

Certains points de la proposition sont pour moi une avancée : rémunérer autant les collègues de première et de deuxième année, arrêter de baser la rémunération sur le nombre d'élèves (nous ne sommes pas responsables de l'effectif des classes qui est du ressort du Proviseur). Mais je suis contre la valeur du seuil de 1,5 à l'origine de la baisse des salaires.

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#4

2013-11-24 15:54

Je n'ai malheureusement pas d'argent présentement à consacrer à un espace publicitaire pour cette pétition, ayant besoin de piocher dans mon épargne pour joindre les 2 bouts en l'attente du paiement de mes HSA et de mes colles

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#5

2013-11-24 15:56

proposer le retrait

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#6

2013-11-24 15:57

Je suis professeur à la retraite. Les gouvernements socialistes sont les seuls à avoir fait reculer le pouvoir d'achat des enseignants( rappelez-vous Allègre...)

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2013-11-24 15:58



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#8

2013-11-24 16:00

Je souhaiterais parrainer, mais j'ai oublié mon mot de passe Paypal et pour le modfier, le site dudit Paypal me pose des questions auxquelles je ne saurais répondre... Le serpent qui se mord la queue!
Cette petition est le premier signe d'espoir. merci

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#9

2013-11-24 16:02

c'est nous qui payons !!

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#10

2013-11-24 16:03

C'est ce qu'on appelle un accord minimal...

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#11

2013-11-24 16:03

Qui peut accepter de travailler plus pour gagner moins ?

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#12 Re:

2013-11-24 16:05

#3: -

pourtant le nombre d'heures que je fais dépend du nombre d'élèves. J'en ai eu parfois 27 et parfois 47. Ce n'est pas le même travail de correction, ni de TIPE ! Donc une pondération me paraît juste.


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#13

2013-11-24 16:11

Projet de réforme inadmissible, qui désigne comme "moutons noirs" des professeurs engagés pour la réussite de leurs élèves et qui vise à terme à supprimer les CPGE!!

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#14

2013-11-24 16:14

Les projets du Ministre vont bien au delà des prépas ; la disparition de toute référence au 36ème élève est dramatique pour le second degré !

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#15

2013-11-24 16:15

Elle est tout simplement nécessaire, parce que le travail des professeurs en classes préparatoires est de moins en moins reconnu. Or certains d'entre nous font face à des missions parfois héroïques (gérer plusieurs classes avec des programmes différents qui changent chaque année, par ex.) et tous ne gagnent pas des sommes excessives, vu le stress permanent enduré (nous avons une obligation de résultats aux concours de nos élèves) et la perte de "temps libre", voire de sommeil (!!!) que cela signifie. Beaucoup même ne sont pas récompensés comme il faudrait (pas de chaire sup ; ou notes inférieures à celles que leurs heures de travail mériteraient, etc.)

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#16 Pas de négociation

2013-11-24 16:20

Je suis opposé à ce qu'il y ait des négociations... Le statut actuel est tout à fait convenable : pourquoi le changer???
Payer plus les collègues de ZEP, évidemment oui, un grand OUI. Pénaliser les professeurs de CPGE qui bossent comme des damnés pour leurs classes, c'est une sanction inacceptable!!

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#17 Re: Re:

2013-11-24 16:21

#12: - Re:

Entièrement d'accord... Avoir 27 élèves et 47 voire 50 comme moi, avec trois classes à gérer et des programmes différents, changeant tous les ans, merci du cadeau!


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#18 Re:

2013-11-24 16:21

#4: -

Même chose pour moi, après 10 ans de métier.


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#19

2013-11-24 16:23

Il faut signer. Il d'agit,en fait de la survie des Classes préparatoires aux Grandes Écoles . C'est une attaque sévère que nous ne pouvons tolérer.

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#20

2013-11-24 16:24

vive la Gauche progressiste et éclairée, qui lutte pour l'éducation de tous et la diffusion des savoirs, même et surtout dans la difficulté.
( Condorcet,Hugo,Ferry,Blum,Mitterrand....et Hollande?)


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#21

2013-11-24 16:26

Nous ne méritons pas cette haine et ce mépris. Nos enfants, vos enfants, méritent mieux que cela. Nous avons toujours fait notre travail en bon artisan, nous avons formés des ingénieurs, des scientifiques, issus de tous les milieux et c'est cela que des esprits médiocres veulent anéantir!
gregoguerreiro

#22 Les fanatiques du libéralisme continuant de foncer droit dans le mur

2013-11-24 16:27

Avec cette attaque contre les enseignants de CPGE c'est bien un coin dans les décrets de 1950 que le ministre enfonce, comme il le dit du reste à mots à peine voilés. Et l'aveuglement idéologique ou l'envie aidant, certains sont tout prêts à accompagner, voire à prêter main forte à une attaque sans précédent contre le statut des enseignants (et par suite sans doute de la fonction publique), dans l'espoir, pour les plus sincères ou les moins cyniques, d'une hypothétique et imaginaire transformation sociale qui passerait par l'école.
Si l'on conjugue cela avec l'actuelle réforme des rythmes scolaires en primaire (qui ouvre, par la bande, l'école publique à des partenariats à géométrie variable avec des entreprises ou associations de droit privé), c'est l'enseignement public dans son ensemble et dans ses bases qui est dans le viseur de notre gouvernement — sous l'oeil tatillon de Bruxelles, qui trépigne d'impatience devant la lenteur des réformes structurelles exigées - entendons du démantèlement de l'ensemble des services publics, école comprise.

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#23

2013-11-24 16:36

Ayant enseigné pendant 35 ans en Mathématiques Spéciales et maintenant à la retraite, je continue à m'intéresser à mon ancien métier. Une de mes nièces, directrice d'une école maternelle a obtenu une année sabbatique pour se ressourcer. Dès son premier jour à l'Université les deux professeurs chargé des cours ne se sont pas présentés. Plus tard l'un d'eux a passé son heure à téléphoner. Ce n'est pas le même monde!

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#24 Re: Re:

2013-11-24 16:36

#18: - Re:

On baisse les salaires des uns et on remonte celui des autres. Au final, si l'on tend asymptotiquement vers le même salaire, quel reste l'intérêt d'être prof de prépa, à part un cours dense + une tension due aux concours etc . En tout cas, l'idée de nous prendre de l'argent à nous les nantis pour le donner à ceux qui en en besoin est du bon marketing de la part du gouvernement. Comment dire non ? Tout simplement à faire comprendre que le vrai pb c'est le salaire moyen d'un prof en france qui est inférieur à la moyenne européenne (en comptant les pays à plus faible niveau de vie que nous)  et que c'est donc le point d'indice de tous les profs qu'il faudrait augmenter fortement. Comme cela, on parlera moins des HSA qui permettent d'arrondir les fins du mois.  En math, actuellement, il y a plus de postes que de candidats au capes. Ce n'est pas en revalorisant (un peu) certains au profit d'autres que cela va changer !


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#25

2013-11-24 16:39

D'un côté, il y a un populisme démagogique facile (anti-élites et anti-fonctionnaires) peu regardant au détail humain des conséquences, et qui semble venir comme un palliatif (un masque) à un certain manque de courage réformateur sur d'autres dossiers (financiers ou non); d'un autre côté, il y a, en particulier sur ce point, un dossier mal ficelé, d'une violence et d'une grossière d'administrateur lointain ... qui ne change pas beaucoup des défauts d'une précédente présidence. Toutes choses que, normalement, l'esprit même des élites démocratiques formées par les classes préparatoires, dans l'idéal de la révolution française et au service de la nation, vise à éviter. C'est bien ce que, il me semble, exprime cette pétition, de façon moins ... générale.